Memovox est d’abord une montre de son temps. En 1950, il faut réinventer l’Europe et le monde qui s’est effondré quelques années auparavant. Il faut le repenser avec les outils de l’époque et Jaeger-leCoultre s’inscrit dans ce courant de reconstruction : tourner une page tout en faisant mémoire. L’homme à qui s’adresse memovox est donc l’homme d’action qui rebâtit à la fois le monde détruit, mais plus encore l’avenir, son propre avenir. L’homme d’action ayant besoin de repères spatiaux et temporels pour construire de manière raisonnée et raisonnable, la Grande Maison de la Vallée de Joux imagine une montre au service de cet homme entreprenant et élégant et invente une technologie de réveil sur la montre. C’est « la voix de la mémoire » qui permet à l’homme de tenir ses engagements, en somme d’être libre parce qu’affranchi du temps. Cette révolution conceptuelle n’a été permise que grâce à une révolution technologique. L’exploration technique dont a fait preuve l’horloger n’a d’égale que l’esprit aventurier des hommes qui porteront la Memovox devenue Memovox Polaris quelques années après. Parmi ces explorateurs, on compte des plongeurs en eaux profondes, des cosmonautes, des scientifiques vainqueurs des pôles nord et sud.
Si Jaeger-leCoultre relance une édition limitée de la montre, c’est qu’il y a aujourd’hui encore une impérieuse nécessité de concevoir un nouveau monde, plus harmonieux, avec une cadence non pas infernale mais maitrisée et rythmée, un monde où l’homme n’est plus esclave de la technique mais où il la domine pour dessiner et rebâtir sans cesse sa destinée.
La montre en or rose n’est ni un outil, ni un bijou mais l’alliage du beau et de l’utile, pour autant que l’union soit possible.