Les petits riens qui gâchent le tout

De splendeur revêtu pour aller parader, vous êtes face à vous-mêmes dans l’auguste miroir qui décore votre entrée.

Juste un dernier regard avant de décoller pour cette soirée huppée dont vous vous réjouissiez. Et là, horreur ! Le sang glacé et le moral défait, vous ne voyez plus rien que ces tristes chaussettes qui font pâlir vos pieds.

Vous aviez pourtant tout. De belles chaussures Shipton amoureusement  cirées, un costume sur mesure fait par l’excellent Stark, une chemise de Charvet faite des plus beaux cotons et une cravate Hermès. Vous pensiez tout avoir et soudain, vous croyez n’avoir plus rien que l’air ridicule.

L’accessoire prend le pas sur l’ensemble et ternit à lui seul votre plus belle tenue. Une touche d’inélégance que rien ne peut racheter. Ni vos souliers glacés ni votre belle pochette. Vos chaussettes, ou trop fades ou trop basses, ou trouées ou qui jurent, portent à elles seules un coup presque fatal à votre accoutrement.

Vous voilà condamnés. Rester debout, marcher doucement, longer les murs… Au moindre écart à cette ligne austère, vous voilà découverts. Vos chevilles apparaissent, la faute de goût éclate, on vous raille, vous êtes faits.

Pourtant, la solution existe. Les chaussettes montantes Gammarelli, noires, rouge ou violettes et vous voilà parés pour aller parader : le pas long, la silhouette élancée, le cœur léger et le sourire aux lèvres. Croisez allègrement les jambes, laissez gaiement votre pas allègre balancer votre ourlet et découvrir vos chevilles.

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