Le sujet intéresse sans distinction tout ceux qui, dans l’urgence, essayent désespérément d’enfiler leurs boutons de manchettes avec force contorsions, sans y parvenir cependant. Ces accessoires se portent, selon les personnes plus ou moins fréquemment : usage quotidien ou exceptionnel, c’est une affaire de goût.
On tient sa manche avec les dents, on agrippe l’un des côtés avec le bout des doigts, mais c’est l’autre qui cède, on écume…
On en vient finalement à demander de l’aide, car il est plus facile pour un chameau de passer dans le chas d’une aiguille, que pour un bouton de manchette trop gros de passer dans une boutonnière trop étroite.
Si les boutonnières ne sont pas encore habituées à recevoir ces boutons de manchettes, on peut les élargir délicatement avec un petit couteau acéré. En prenant soin, bien sûr, de ne pas aller trop loin pour éviter que les boutons ne se défassent ensuite d’eux-même, à l’insu de celui qui les porte.
Mais surtout, il faut acheter en priorité les boutons de manchettes qui s’enfilent sans peiner. Pour cela, il convient de privilégier ceux qui possèdent une partie qui se rabat, qu’on enfile donc facilement avant de la remettre en position fermée.
Pour complèter votre article, un petit rappel des trois règles d’or, un peu négligées en ces temps d’extravagance :
1. Les boutons de manchette se portent avec une cravate, ou ne se portent pas.
2. Les boutons de manchette sont de la couleur de la cravate, ou inversement.
3. Ceux qui ne respectent les deux points précédents manquent de raffinement.