« J’aimerais vous parler de mon amour des Indes, comme un amoureux qui n’osant pas parler à celle qu’il aime, en parlerait à tous ceux qu’il rencontre ». Ce n’est malheureusement pas de moi. Ce n’est d’ailleurs pas non plus la version originale. La version originale est dans l’excellent film Un homme et une femme de Lelouch où il est question de Samba et non pas d’Inde. Mais le sentiment reste le même et parler du Jodhpur n’est peut-être qu’un prétexte pour replonger dans de savoureux souvenirs indiens.
Comme toujours, il y a, à l’origine du nom, une légende que personne ne peut vraiment contester et que tout le monde veut croire. Beaucoup de cavaliers ont toujours eu des culottes amples au niveau des cuisses pour être à l’aise sur leur monture. Le Maharajah Pratap Singh, féru d’équitation, avait fait mettre sur ses pantalons des renforts de tissu allant de l’entrejambe aux genoux sur ses « breeches ». L’histoire veut qu’en 1987, le bateau transportant ses malles vers Londres sombra. Il dû donc faire refaire ses vêtements à Savile Row. Le tailleur lui demanda le nom de ce pantalon renforcé, ample aux cuisses et étroit à partir du genou pour ne pas faire de plis dans la botte. Distrait, le maharajah pensa qu’on lui demandait sa ville d’origine et répondit fièrement « Jodhpur ». Il n’en fallu pas plus pour baptiser ce pantalon.
Depuis, ce pantalon a été repris par les femmes mais aussi et surtout par les joueurs de polo. La ville de Jodhpur fait partie des hauts lieux de ce sport avec sa terrible équipe des « Jodhpur Eagles ».
Il existe une petite différence entre le jodhpur et la culotte de cheval, ou culotte de polo. Le premier est une pièce jusqu’à la chaussure, alors que les seconds s’arrêtent au genoux pour porter des bottes avec..
Merci pour ce petit point d’histoire, je n’avais pas connaissance de cette légende !
1887 vs 1987 ….