La veste saharienne au retour des beaux jours

Les vestes sahariennes ont bonne presse et à juste titre. Cette veste est une des vestes les plus répandues, même en France, de Saint-Tropez à La Trinité-sur-mer, en passant par Saint Jean de Luz et le cap Ferret.

L’étymologie de la saharienne est vite vue et donne le ton, ou plutôt la couleur. Une saharienne doit être couleur sable. Les températures du Sahara sont connues de tous et indiquent la matière : du coton, éventuellement du lin. C’est la matière la plus adaptée aux températures élevées. Une saharienne se dit en anglais « safari jacket ». Vous le savez, l’anglais ne m’obsède pas, au contraire, mais cette traduction a le mérite d’indiquer que cette veste doit aussi permettre d’affronter l’humidité. Cela confirme la nécessité du coton ou du lin.Cela explique aussi pourquoi on peut accepter les saharienne de couleur kaki. A noter que les saharienne kaki donne plus vite des allures de militaire.

Contrairement à ce que l’on voit ici ou là, une saharienne n’est donc pas n’importe quelle veste avec des poches flanquées de chaque côté au niveau de la poitrine et sur la jupe de la veste. Une saharienne ne doit pas être un manteau avec semblable poche. On peut choisir pareille veste, mais ce n’est alors plus une saharienne.

La ceinture est un autre élément caractéristique de la saharienne, même si elle n’est pas systématique. Fermant la veste, la ceinture fait en sorte que la veste ne gêne pas l’homme qui la porte. S’il faut tirer un buffle rapidement, il ne faut pas se prendre les pattes dans sa veste.

Enfin le col. Il diffère selon les marques et l’esprit que l’on veut donner à la veste. On voit des cols de vestes, boutonnée très haut à la manière des uniformes militaires, des cols de chemise (surtout pour les modèles pour femme), des cols mao et beaucoup de col hybrides.

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