Le monocle

Chacun connait l’emblématique monocle d’Arsène Lupin, du colonel Olrik dans Blake et Mortimer ou encore du capitaine Haddock qui s’en fait apporter par Nestor sur un plateau d’argent à chaque fois qu’il brise celui qu’il portait. Le monocle est aujourd’hui encore très présent à l’esprit, quoiqu’il ne soit plus du tout à la mode et qu’on ne trouve guère plus de gens pour en porter.

Arsène Lupin en habit, portant un chapeau haute-forme et un monocle
Arsène Lupin en habit, portant un chapeau haute-forme et un monocle

Ce verre avait à l’origine un but simple et unique de correction optique. Coincé dans l’arcade sourcilière, il s’enlève et se remet au gré des besoins de celui qui le porte. Il peut être cerclé ou non.  Il est ensuite rapidement devenu le symbole des bourgeois en habit puis des militaires allemands dans l’imaginaire populaire.

Cet accessoire délicieusement, désuet suffit désormais à évoquer un style et à exprimer le sérieux guidé. Il faut en effet reconnaître aux lunettes la supériorité qu’elles ont sur le monocle, qui tombaient facilement et se brisait alors.

Je ne sais ni où, ni comment, ni à quel prix d’ailleurs on peut se procurer cette petite merveille que j’ai pourtant parfois envie d’acheter.

Attaché à son fil pour éviter qu’il ne disparaisse, il était le pendant de la montre gousset, dont la chaînette était si pleine de charme. Les temps changent, les habitudes et les usages aussi… Il n’était pas vraiment commode. Aussi ne porterai-je pas le deuil de cet accessoire qui avait pourtant tout ma sympathie, mais j’ai pour lui un faible qui demeure. Le goût d’Arsène Lupin sans doute…

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