Sulka

Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans…

Sulka a été fondé aux États-Unis en 1895, mais gardait un lien privilégié avec la France car l’un de ses cofondateurs, Léon Wormser était originaire d’Alsace Lorraine.

robe chambre sulka soie

La fermeture de la boutique Sulka, près de la Place Vendôme il y a quelques années, a marqué la fin d’une ère faste. Une ère ou la soie la plus douce seyait aux hommes les plus fortunés et les plus illustres.

Le succès de Sulka aux États-Unis avait été magistral et le Gotha s’y pressait, parmi lesquels les Kennedys et les Rockfeller.

La boutique de Sulka à Paris produisait notamment des robes de chambre en soie, inouïes dans leur finesse, fabriquées sur mesure pour les maharadjas, qui se succédaient dans cette enseigne prestigieuse qui était installée rue de Castiglione. Des robes uniques, doublées de cachemire ou respectant les désirs les plus fous de ces clients hors du commun.

Le déclin de l’apparat et de la magnificence des maharadjas, entre autres, a hélas sonné le glas de ce magasin, qui a fourni plusieurs génération d’élégants en chemises, cravates, robes de chambre et autres produits d’exception. Hélas !

26 réponses à “Sulka

  1. Bravo pour ce court article sur la maison Sulka.
    Je me permets d’ajouter que la boutique Sulka à Paris, rue de Castiglione, a été remplacée par Frank Namani. Il reste néanmoins, sur le trottoir sous les arcades, des sortes de mosaïques avec l’inscription « Sulka », comme un vestige de ce luxe. J’espère que Frank Namani les laissera.
    Tous les matins, je passe devant pour aller au bureau et cela m’amuse.
    Merci encore pour l’article.

  2. J’ai été client de Sulka à Paris dans les années 1950, pour les cravates seulement car je ne suis pas maharadja. Toutefois j’en ai gardé un souvenir ébloui : les cravates étaient en moire, cette lourde étoffe de soie qui se prêtait aux noeuds impeccables et se déclinait en d’innombrables nuances, soit simplement unies, soit formant des motifs du genre camaieu. La boutique avait quatre ou cinq vitrines sur les rue de Castiglione et de Rivoli, et dans chacune de ces vitrines était exposée la même cravate, unique, mais de couleur différente…La firme a existé également sur Park Avenue à New York , mais je ne sais pas jusqu’à quand.

  3. Ah ! Sulka!
    Il me reste les chemises de mon père si fines et douces mais trop petites pour moi…
    Il me reste mon smoking et une chemise du soir….
    Dans la même rue Rhodes & Brousse a aussi disparu et Hilditch & Key rue de Rivoli n’a plus rien à voir avec ce qu’il fût.
    Qu’allons-nous devenir ?

  4. c’est un grand dommage que la Chemiserie SULKA ferme ses portes surtout face a sa fidele clientele depuis des generations , Sulka bien connue de sa chemiserie haute confection et le savoir faire. je possede meme une chemise jacket saharienne cousu main par Sulka et date depuis si longtemps.

  5. comme je regrette Sulka… mes moyens ne me permettaient q’une chemise par an pour Noël… 2500f la chemise de mémoire… mais quelle belles chemises c’étaient et tellement agréables à poter…Sulka manque… il reste évidemment Charvet…

  6. bonjour
    Sulka a été mon premier employeur très belle qualité de travail et aussi très bon salaire j’avais des clients prestigieux mouchoir en 1962 à 200 f j’ai aussi travaillé avec le chanteur Christophe
    cordialement
    Françoise Morand

  7. Mon grand père a fait sa carrière chez Sulka rue de Castiglione. J’ ai hérité de 3 cravates, 2 chemises en popeline et 1 une écharpe, soigneusement conservées et parfois portées.
    Je me souviens avoir visité le magasin vers la fin des années 80. Quelle ambiance feutrée! Un autre monde pour moi. J’ y ai mème rencontré la vieille dame( anglaise?) tenant la caisse, avec qui j’ ai pu discuter de mon gran-père, avec qui elle a travaillé.

  8. Sulka toute une époque ! Mon père était un des meilleurs clients de chez eux il adoré les robes de chambre et les fameuses chemises en soient .
    J’étais jeune et fasciné par ce luxe de qualité ! Malheureusement plus rien de comparable existe.

  9. ma maman a travaillé chez Sulka dans les Années 50 que de souvenirs pour moi . J’aimerai retrouvé des personnes Ui on connu cette époque

  10. J y ai travaillé fin des années soixante. La « vieille dame » se faisait appelé ‘John. Pour noël nous avions droit à une cravate magnifique. Il me souvient de la dernière commande du sha d Iran soit douze robe de chambre en pure soie couleur crème. Des clients dans tout Paris Crillon, Ritz, Plazza… Doux souvenir de Bernadette lá secrétaire, Madeleine lá mécanicienne responsable de l atelier, Maurice service livraison, Mr René un vendeur.et bien sûr le fils Wormser qui a divorcé d avec une merci aine pour se remarier avec une des secrétaires Michelle… Oui le trottoir garde cette mosaïque comme un clin d œil à chaques uns de nos passages…

  11. Je met en vente sur le web à compter de ce jour quelques belles pièces acquises chez Sulka dans les années 80/90.
    Je me suis permis de faire référence à votre excellent blog en y insérant le lien pour y accéder.
    Si toutefois vous ne souhaitiez pas que j’insère cette référence à votre blog, je vous remercie de m’en informer pour que je procède à la modification sans tarder.
    Pour vérification, veuillez consulter Sulka sur ebay.
    Cordialement.

  12. Bonjour,
    J’ai déniche sur une armoire d’un vide maison, d’une chemise à plastron, plusieurs col plaistique et un genre de fausse chemise, juste le devant avec des grands revers, quelqu’un pourrait il me dire ce que cela peut il être

  13. Mon grand-père a travaillé à Sulka au début du XXe siècle. Il était espagnol et il a vécu 10 ans à Paris. Je suis venue à Paris pour des vacances et aujourd’hui je suis passée voir l’endroit où se trouvait la chemiserie. Impossible de décrire mon émotion en voyant les mosaiques avec l’inscription. Merci.

  14. J’ai travaillé comme repasseuse chez Sulka pendant 7 ans dans les années 60. Que de bons souvenirs ! Nous formions un belle équipe avec Mme Guillot, Josette Bohotéguy et Suzanne Moulin. J’aimerais tellement retrouver Suzanne moulin ! Si elle ce message je serais tellement heureuse de lui parler !
    Anne Marie Sanchez

  15. J’ai une magnifique photo du personnel de l’époque j’aimerais la transmettre à Monsieur
    Paul Wormser comment pourrais je faire par Facebook ??

  16. J’avais 14 ou 15 ans. C’était le milieu des années cinquante et j’avais de grandes espérances, en particulier celle de me singulariser du commun. A l’époque, chaque jeudi, alors jour de congé, mes pas me conduisaient invariablement vers deux adresses mythiques et proches: d’abord une boutique de l’Avenue de l’Opéra spécialisée dans les antiquités chinoises, où je ne me lassais pas d’admirer les sculptures en terre cuite de chevaux de la dynastie Ming. Ensuite, et une fois mes yeux éblouis, direction le magasin SULKA de la rue de Castiglione, tout proche. C’étaient pour moi les deux marqueurs de la beauté pure.
    Je n’ai jamais eu de chevaux Ming.
    En revanche, vingt ou trente ans plus tard, j’ai acquis chez SULKA des chemises, pulls et des polos que j’ai toujours. A l’époque j’avais retrouvé à Londres mon enseigne favorite et je savais qu’il en existait une à New-York dont Je ne me suis jamais expliqué les disparitions, les attribuant toutefois à un monde qui ne savait plus reconnaître la perfection.
    Je ne savais pas alors que mon pèlerinage du jeudi m’initiait à la découverte du beau absolu.

  17. Bonjour j ai un très bon souvenir du mois d’août 1965 quand j’ai fait un stage d’un mois dand Sulka, Paris. Mon père, Robert Woods travaillait dans Sulka, Londres comme vendeur et il a eu la gentillesse d’organiser ceci pour moi. J’etais étudiant et j’adorais la langue francaise. Je me souvient de l’ancien ascenseur avec ses deux portes coulissantes ou il fallait l’arreter dans le bon endroit pour ne pas avoir une marche poyr descendre. J’ai toujours la belle echarpe en soie que j’ai reçu comme cadeau avant de repartir en Angleterre. Merci Sulka pour un mois très spécial de ma jeunesse.

  18. Chers amoureux de Sulka,

    Ma petite grand mère chérie, Germaine Piessard, a travaillé quasiment toute sa vie chez Sulka. Dans son atelier, (je me souviens des grands rouleaux qu’elle devait manipuler, pour des cols et chemises je crois) , il y avait: « Monsieur Rouillard,(son chef) Mireille (qui avait eu.. des triplés? ) .Il y avait aussi un employé, peintre à ses heures. Grand mère, sensible à l’art, lui avait acheté un tableau « impressionniste, « un banc aux Tuileries ». Mes parents, subtils (!) méprisant son geste, à la fois pour l’art et pour le collègue, l’avaient violenmment disputée pour cette dépense « inutile », et pour la « punir », papa avait accroché le tableau au dessus de son lit..
    Elle a vécu avec nous jusqu’à ses 90 ans…
    Mon nom est Rivault, contactez moi SVP.
    Grand mère adorait son atelier. En 68, déjà agée (75 ans!!!) , elleprenait le bus 220 de Noisy le Grand, arrivait à Vincennes, à la gare des bus, et marchait jusqu’à Sulka! pour rien au monde elle n’aurait abandonné son poste.. et ses ami(e)s d’atelier.
    J’ai plein d’autres souvenirs, si vous avez photos, souvenirs à échanger merci de me contacter!

  19. Madame, chère Pascale et passionnée de Sulka, merci pour ce témoignage touchant. Nous avons reçu beaucoup de témoignages directs et indirects d’anciens de Sulka (Sulka alumni, comme on dirait de l’autre côté de l’Atlantique où la maison était née), cet atelier semble avoir laissé une empreinte durable chez ceux qui en furent les acteurs comme chez leurs proches.

  20. Cher monsieur Rivault,
    Que de souvenirs pour mon épouse qui a travaillée de 1960 à 1774 dans le service de monsieur Rouillard avec bien aussi votre grand mère et étaient très complices. C’est mon épouse qui a remplacé Mr Roullard après son départ à la retraite. Comme elle me elle me rappelle de temps en temps : »On travaillait en famille ». Elle a toujours gardé un très bon souvenir de votre grand mère, qui lui parlait souvent de votre père un grand champion de  » L’homme du 20 ème siècle « dont il avait été je crois le premier candidat et vainqueur de cette émission.

  21. Que de souvenirs reviennent à la mémoire de mon épouse à la lecture de votre commentaire évoquant votre grand mère qui travaillait avec elle dans le service dirigé par mr. Rouillard, service dont elle a pris la suite quand il a pris sa retraite. Mon épouse garde un excellent souvenir de votre grand mère, je crois qu’il y avait entre elles une certaine complicité. Elle lui parlait souvent de votre père, champion hors catégorie de l’émission  » L’homme du 20ème siecle ». Elle lui aussi raconté la fameuse histoire du tableau !
    Ce que mon épouse garde de la Maison Sulka, c’est l’ambiance familiale qui y régnait.

  22. Le grand père, évoqué en 2017, ayant travaillé comme vendeur chez Sulka s’appelait Albert Benson.
    Il y est entré milieu des années 30 et a pris sa retraite en 1966 ou 1967 je crois.
    Son frère, Henry Benson y a travaillé également.

  23. Que de souvenirs !! Ma maman ( Jacqueline Coupaye ) a travaillé chez sulka et moi petite fille je passais sous les tables pour récupérer des bouts de soie pour mes poupées ! Elle a été très heureuse malgré une pression d’excellence qui régnait . J’ai une très belle photo dans le magnifique escalier avec tout ses collègues et Monsieur Papazian .

  24. il a existé aussi un magasin SULKA sur Rodeo Drive à Los Angeles. En 1993, il était déjà fermé. Un ami de mon père (cet ami était né en 1902) portait des chemises en Sulkaline, une popeline fabriquée en exclusivité pour SULKA. Les magasins étaient déjà fermés quand j’aurais voulu acheter des chemises chez SULKA (je devais attendre d’en avoir les moyens…

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