Je suis souvent attentif au placement de produits dans les films : Bond en Aston est l’archétype du genre et bien rares sont les gens qui ne l’ont pas à l’esprit.
Ce goût pour le la recherche des marques embusquées ou ostensiblement mises en évidence dans les films trouve des terrains plus ou moins favorables selon les films : pas grand chose dans les nanars sans audience ou les films d’auteurs lettons, et une avalanche de marques dans les films promis à un grand avenir et vendus à la cause du grand capital. Je n’ai rien contre cette pratique, que je trouve amusante et plus plaisante à subir que les spots intermittents.
Qu’on se souvienne du succès du Maroilles et de le bière Cht’i après Dany Boon, et il n’en faut pas plus pour comprendre l’intérêt qu’ont les marques à glisser des produits dans les films.
Les James Bond constituent un des meilleurs terrain de jeux pour ce sport. Wall Street II avait aussi fourni de bonnes occasions de pister les objets : Michael Douglas qui commande une Heineken, un héros qui offre une bague Tiffany, Un petit tour chez Crockett & Jones et une cravate Hermès qu’on se met sur l’épaule en passant à l’urinoir, moins par égards pour la soie que par souci d’en montrer l’étiquette…
Minuit à Paris, dernier Woody Allen en date, a cela de particulier que les marques qui apparaissent appartiennent toutes à LVMH.
Tout commence avec des sacs Dior, dont on voit ensuite longuement la boutique ensuite.
On se réjouit ensuite autour d’une bouteille de champagne Moët et l’on monte ensuite dans une chambre d’hôtel où trônent des malles Vuitton.
Oui, bon… Vous imaginez « Le faucon maltais » et autres « Citizen Kane » sponsorisés qui par Mercedes, qui par Boeing ?