Les revoilà. Sitôt partis, déjà revenus.
Entre ceux qui rivalisent d’anticipation en présentant leurs vœux dès les premiers suppléments cadeaux en novembre, et ceux qui prolongent les leurs jusqu’au retour des vacances de février pour clôturer la saison, les bons vœux ont le temps de prospérer.
J’ai déjà parlé l’année dernière de ce que je souhaitais entre deux marronniers et j’en reparlerai sans doute l’année prochaine. J’ai pour l’année qui s’ouvre un autre angle d’attaque pour ce grave sujet de saison.
De la même façon qu’on trouve toujours des esprits chagrins pour dire à qui veut bien les écouter qu’ils « détestent le premier de l’an, sa fête forcée et ses toasts artificiels« , on trouve aussi des gens qui n’aiment pas faire de vœux.
C’est un tort à mon sens. Bien sûr, leur répétition convenue peut lasser. Mais comme les anniversaire, qui sont d’abord une occasion de se manifester auprès des gens qu’on voit trop peu, les bons vœux sont à mon sens une formidable occasion de parler aux gens à qui on ne sait pas quoi dire, et auxquels on brûle pourtant de témoigner un peu de cordialité.
Une mine réjouie, une poignée de main franche, quelques mots aimables pour savoir qui il est, s’il va mieux et s’il pense aussi que les mayas ont tort. Ça y est, vous avez enfin réussi à adresser la parole à ce voisin que vous croisez depuis bientôt 2 ans. Le premier contact est toujours le plus dur. C’est chose faite. Plus besoin d’attendre que le bruit de ses pas soit loin dans l’escalier pour sortir de chez vous de peur de le croiser sans savoir quoi lui dire.
Voisins, collègues, amis lointains, pour chacun le discours varie, mais la méthode reste la même.
Sans croire que les bons vœux résolvent tous les maux, il faut leur reconnaître qu’ils nous permettent parfois de briser la glace.
C’est mon parti, faites-en le vôtre s’il vous semble bon et recevez mes vœux quoi que vous en pensiez !