Le ball-trap, qu’on appelle aussi tir aux clays en Belgique a le charme des activités où l’adresse et l’orgueil sont mis à l’épreuve.
On parlait autrefois du tir au pigeons, car c’est sur des pigeons que s’entraînaient les tireurs. Les pigeons étaient dans des cages que l’on ouvrait et sur lesquels on faisait feu. Pour plus de simplicité, on s’en ensuite tourné vers les assiettes en terre cuite. Elle n’ont pas besoin d’être nourries 6 mois avant d’être tirées et se dégradent tranquillement dans les champs où elles tombent sans donner l’impression d’un sol jonché de cadavres.
Le mot de tir aux clays vient de l’anglais puisque le mot « clay », qui signifie « argile » renvoi à la matière dont sont faits les plateaux.
Le tir aux clays permet aux tireurs maladroits d’améliorer leur coup de fusil, à ceux qui sont déjà de bons fusils de devenir d’élégants tireurs et aux élégants tireurs de le rester.
Pour être régulier, il faut toujours tirer avec le même fusil et rester avec les mêmes cartouches. C’est là un des secrets.
Il existe plusieurs centres en France. Le centre de ball-trap Vouzelaud à Brou fait partie des centres renommés
pour leur sérieux. Le club du Tir aux Pigeons qu’on appelle le Tir, dans le Bois de Boulogne, est lui réputé pour son standing et sa proximité avec Paris.
Pour en faire chez soi, il faut une distance d’un kilomètre entre le lieu où on le pratique et la première habitation. Pour avoir le droit de le faire il faut déposer une déclaration auprès de sa mairie et informer la gendarmerie pour éviter qu’il ne soient appelés par un voisin alarmé par la mitraille.