Depuis quelques mois que j’y prête attention, il me semble voir plus de chapeaux sur les têtes que je n’en voyait auparavant.
Il est toujours difficile, dans les constats qu’on fait sans recul, de faire le départ entre les tendances de fond et les conjonctions anecdotiques. J’y pensais récemment en me promenant entre l’avenue Georges V et la rue Marbeuf à Paris. Une semaine plus tôt, moi-même paré d’un chapeau Gélot, j’avais vu dans le VI ème arrondissement, le magasin Borsalino et un chapeau fort jaune dans la vitrine d’Hartwood. La semaine suivante, je regardais le Magasin Motsch, qui compte maintenant plus d’accessoires Hermès que de chapeaux haute-forme. Et puis, quelques minutes plus tard, un chapeau mauve enfonce le clou dans mon esprit en passant chez Crimson.
Bien sûr, une hirondelle ne fait pas le printemps. Et je serais d’ailleurs bien fou de vous annoncer ce retour, que je vois trop souvent pour l’espérer avec excès. Mais je ne suis pas pessimiste. Peut-être pas directement le retour fracassant des authentiques chapeaux en feutre de poils, dont on disait jadis qu’ils duraient toute une vie. Peut-être pour commencer des feutres de laine, moins solides, mais plus abordables pour un coup d’essai. Et si le goût des beaux chapeaux renaît, s’ils reprennent leur place dans les vitrines de Motsch, si Gélot nous revient, si les plumes d’autruches sortent de mariages où ils sont cantonnés, alors…
Bonjour Monsieur,
Etant donné votre qualité d’expert en chapeau, rédigeant ces articles, j’aimerai vous poser quelques petites questions sur les chapeaux notamment Gélot.
J’ai retrouvé chez moi 4 chapeaux Gélot neufs et, malgré différentes recherches sur cette marque je n’ai rien trouvé.
Etant donné que je porte maintenant un de ces chapeaux, j’aimerai connaître plus de détail à son propos.
Je vous remercie beaucoup,
Voici mon adresse : thomasfievet59@outlook.fr
Respectueusement,
TF.