La Belle Jardinière évoque peut-être un tableau de Raphaël dans l’esprit des assidus du Louvre ou des amoureux de Raphaël. Mais la Belle Jardinière fût aussi en son temps une enseigne en vogue.
L’histoire de La Belle Jardinière commence avec un petit mercier de l’île de la Cité. La mercerie désigne l’ensemble des marchandises destinées aux travaux de couture. Mais La Belle Jardinière prospère bientôt et dépasse ces seuls articles.
Cette enseigne avant-gardiste proposait ce qu’on appelait alors de vêtements « tout faits » ou « confectionnés », mais aussi du sur-mesure. L’idée des vêtement déjà faits est à l’origine de ce que nous appelons aujourd’hui le prêt-à-porter. Le succès est rapide et les magasins ouvrent les uns après les autres, à Paris mais aussi en Province, qui voit fleurir les enseignes de la belle Jardinière.
Les premiers magasins à Paris s’installent rue du Pont neuf, rue Boucher et quai de la Mégisserie.
A l’image du magasin d’Angers, La belle Jardinière, ouvre des enseignes à Marseille, Lyon Bordeaux, Nantes, Nancy… Ce genre de magasins marque aussi l’avènement des catalogues devant lesquels on hésite et balance entre plusieurs articles, avant de se résoudre à n’en acheter qu’un seul ou à les prendre tous.
Aujourd’hui, plus de Belle Jardinière. Mais le Printemps, le Bon Marché, les Galeries Lafayette, ainsi que la défunte Samaritaine ont pris le relais de ce magasin d’un nouveau genre, aux bâtiments souvent superbes et au choix infini.
j’ai travaillé à la belle jardiniere de 1967 à 1972 quand je pense qu’aujourd’hui tous les uniformes sont fabriqués (par M.Raffarin) en Chine, je vois que la mondialisation a été catastrophique pour les milliers de couturieres qui travaillaient à Flines et à Roubaix,
la belle jardiniere avait environ 400 employés à Paris
le capitalisme contrairement au communiste tel que caricaturé, tue, mais à petit feu!