Après un article sur la couture goodyear et la couture blake, voici un nouveau point technique sur la couture norvégienne. Un petit croquis, valant mieux que mille mots, j’ai décidé de me remettre à l’ouvrage pour vous éviter de trop lire sans rien y comprendre à la fin.
La simple existence de la trépointe incite à ranger la couture norvégienne plutôt du côté de la couture goodyear que du côté de la couture blake. Encore une fois, il ne s’agit pas de froisser la susceptibilité de quiconque avec des propos aussi engagés sur des sujets aussi graves, mais juste de permettre à certains de comprendre l’intérêt de telle ou telle méthodes.
Pour le cousu norvégien, la trépointe côté chair est contre la tige coté fleur, contrairement à la couture goodyear (fleur contre fleur).
La couture norvégienne est particulièrement appréciée des chasseurs, alpinistes et autres marcheurs de l’extrême. D’aucuns lui reprochent de laisser apparaître deux coutures quand la couture goodyear ne montre qu’une seule couture. Le cousu norvégien peut donc être un peu moins fin, ce qui n’est pas très dérangeant au milieu d’une forêt ou en haut d’un sommet.
Puisqu’il s’agit ici d’un laïus sur les coutures hybrides, il convient de signaler que pour le blake ou le goodyear certains fabricants de chaussures, pratiquent la soudure plutôt que la couture. Au lieu d’être cousu, les différents cuirs sont collés. Il s’agit souvent d’une technique d’économie n’allant pas trop dans le sens de la qualité des chaussures. Encore une fois, il ne faut pas être trop péremptoire mais il s’agit quand même de fortes régularités statistiques.
2 réponses à “Le cousu norvégien ou couture norvégienne pour vos chaussures”