Il a plus de 100 ans mais n’a pas pris une ride depuis les Baskerville. Toujours frais dans le costume qu’il a fait rentrer dans l’histoire et qu’on associe d’ailleurs guère plus qu’à lui, Sherlock Holmes continue de fasciner.
Le chapeau de Sherlock Holmes est presque entré dans l’histoire avec lui et ne serait sans doute pas dans tous les esprits s’il lui avait plu de s’enticher d’un autre. Une visière double, des rabats astucieusement pensés pour protéger les oreilles du froid que l’on maintient relevés grâce au nœud qui couronne le chapeau, le deerstalker, nous vient tout droit des parties de chasse de la campagne anglaise. Fait d’un tissus de tweed quadrillé, il suffit à lui seul à évoquer ce détective polyvalent.
Sa pipe calasbah, dont l’incroyable forme rappelle la courge dont elle tient son nom, n’est pas moins emblématique du personnage. Elle est si grosse qu’on se demande toujours s’il y cache une balise, un nécessaire de couture ou un réchaud d’appoint.
Enfin, le pardessus de Sherlock Holmes n’a sans doute pas son pareil dans les magasins d’aujourd’hui : le confort des vêtements amples, la chaleur des laines épaisses et la beauté des tweeds écossais. C’est le sans faute. Au carrefour de la cape, de la pèlerine et du manteau, cette incroyable tenue a de quoi faire pâlir Batman, qui par comparaison semble traîner un sac poubelle dans lequel il se serait pris.
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