« Traqueur de daim ». Tout est dit. Enfilez ce chapeau et vous serez un traqueur de daim et d’aventure. Plus personne n’en porte depuis que Sherlock Holmes a cassé sa pipe, mais tant pis. Portez un Deerstalker, tout seul s’il le faut, dans les bois pour suivre une piste encore fraîche de daim ou d’écureuil.
Le deerstalker est le chapeau d’automne par excellence. Il l’est par sa matière et sa couleur. En tweed, sa double casquette et ses cache-oreilles vous couvriront contre vents et pluies de novembre. Certains modèles n’ont pas de rabat pour les oreilles, ce qui évite d’avoir sans cesse un nœud au-dessus du crâne. L’un n’est pas meilleur que l’autre, cela dépend juste de votre proximité avec Sherlock Holmes, de votre envie de lui ressembler. L’inspecteur était de l’école du deerstalker avec des rabats pour les oreilles.
Les couleurs du deerstalker vous rendront discrets dans les forêts aux feuilles rougies par l’automne. Cela induit que vous serez voyant dans le métro parisien ou dans le tramway lyonnais. Dans le bus régional d’Ouzouer-sur-Loire, peut-être aussi.
Le deerstalker est un chapeau de citadin à la campagne ou de notable de province, très adapté aux parties de chasse à tir. A défaut de traquer des daims, il est quand même important de connaître le nom de ce couvre-chef.
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