Il a gardé du frais minois de sa jeunesse un œil brillant comme la malice. Rieur et jeune jusqu’à l’âge avancé où sa jeunesse le porte, il inspire la bonne humeur et donne envie de lire.
Le petit homme vert, comme on le surnommait du temps où il officiait au Figaro, fait partie des gens donc l’allure est sans rides. Un costume de flanelle gris clair, une cravate tricot de laine, une chemise claire et le voilà paré. Malgré ses années, on le retrouve aussi au détour du printemps, paré de pantalons aux couleurs vives ou encore dans le grand appareil de son habit vert.
Impeccable invariablement, il est frais dans son sourire et dans ses gestes. On le croise encore guilleret rue de la Paix où il déambule, à Roland Garros quand en viennent les grandes heures, ou se rendant à l’Académie où ses fonctions l’appellent.