Cet article est un hommage à une tentation. Une tentation vielle de plusieurs années, à laquelle je n’ai pas encore cédé, mais dont je sens chaque jour qu’elle se fait plus pressante.
Le cuir tient plus de place dans ma garde robe au rayon des souliers que dans celui des manteaux. Pourtant, j’ai toujours eu un faible pour le blouson en cuir épais qui habillait les pilotes américains pendant la seconde guerre mondiale. Ce blouson de cuir fabriqué par Schott équipait les pilotes des bombardiers B-17 et B-24 ainsi que ceux des avions de chasse P-38,P-47 et P-51.
Le Type A-2, n’est à pas confondre avec d’autres blousons de cuir, dont il ne partage guère que la matière. Et encore.
Ce cuir souple quoiqu’épais, la doublure qu’on boutonne quand point le froid et le col qu’on remonte poour faire un pied de nez aux bourrasques…
Paradoxalement, ce blouson est le plus français des cuirs américains puisque qu’une carte de France en tapisse l’intérieur. Les pilotes la cousaient avant de décoller pour pouvoir se diriger dans la triste hypothèse d’un crash.
Une réponse à “Le cuir du pilote”