La cravate cachemire

On les voit plus souvent dans les armoires des plus 50 ans qu’autour des gorges juvéniles, mais la cravate cachemire n’a sans doute pas dit son dernier mot.

Le motif n’est certes pas nouveau. Millénaire, il vient des perses qui voyaient dans ce symbole de la frondaison d’un cyprès, un signe de fécondité et de vie. D’autres voient la langue de feu de Zarathoustra et d’autres encore une larme de Bouddha.

La cravate cachemire dans la couverture de Monsieur

Le boteh (nom persan de la forme) a ensuite été récupéré par des influences très différentes. Des bandits de la côte ouest cachés derrière leur bandana aux hippies hirsutes, il y avait en commun ce motif persan.

Pendant ce temps, la petite ville de Paisley en Ecosse faisait une habile ré interprétation en appelant les cravates cachemire Paisley Tie. Le motif a ensuite rejoint les cols de chemise des autres capitales européennes. Il a également orné des pochettes, des draps de maison, etc.

Les cravates cachemires sont presque toujours imprimées sur des soies assez légères. Un jour peut-être, le motif reviendra à la mode. La dernière couverture du magazine Monsieur va, en tout cas dans ce sens là.

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