Je ne pensais pas en faire un article, mais en lisant les commentaires d’un blog sur le sujet j’ai appris que certains ne considèrent pas la passementerie comme des boutons de manchettes qui se respectent. Ils ne contestent pas que cet objet remplisse sa fonction. Ils semblent simplement contester simplement sa validité esthétique. Je serais plutôt enclin à penser l’inverse.
La passementerie tient pourtant les deux pans d’une manchette. Par contre, à mon avis de fainéant, ils sont assez pénibles à mettre. Cela dépend bien sûr de la longueur de la boutonnière, mais globalement je ne suis pas trop à mon aise pour les enfiler en vitesse. Cette considération accessoire fait que j’opte souvent pour d’autres par flemme ou que je les esquinte plus vite qu’un autre.
Les boutons de manchette en passementerie sont assez jolis dans la plupart des cas. Ils ont toujours le mérite de la simplicité et de la légèreté. Sans être un apôtre de la simplicité, loin s’en faut, tout ce qui repousse le spectre d’une mise trop sophistiquée, voire lourde, est bon à prendre. Les boutons de manchette en passementerie offrent un vaste choix de possibilités chromatiques. Leur coût assez modeste permet d’en avoir plusieurs et ainsi de faire de beaux mariages de couleur. Les adeptes des subtilités et des rappels en tout genre peuvent donc s’amuser à peu de frais.
Les boutons de manchette en passementerie, sont du fait de leur matière, plus un prolongement du vêtement alors que les autres boutons de manchette sont un bijou masculin. En somme, une nature différente mais une même fonction. Tout cela m’amène à un autre débat au moins aussi sérieux : peut-on raisonnablement porter des boutons de manchette fantaisistes ? Suite au prochain épisode… ou au précédent, si vous n’avez pas encore lu « Dessine moi un bouton » (de Philippe, que nous remercions et félicitons encore).
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Une réponse à “Les boutons de manchette en passementerie.”